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Heel sterk eerstegraads denken/fr: verschil tussen versies

Uit Context Thinking
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Regel 5: Regel 5:
== Pensée au premier degré très forte ==
== Pensée au premier degré très forte ==


Pour mettre les événements en perspective, vous avez besoin de contexte.
Pour relativiser les événements, vous avez besoin de contexte.
Ceux qui n’ont pas cette capacité restent souvent bloqués dans leur première pensée ou croyance.
Celui qui manque de cette capacité reste souvent bloqué dans sa première pensée ou conviction.
C’est ce que nous appelons la « pensée très forte au premier degré ».   
C'est ce que nous appelons la '''pensée de premier degré très forte'''.   


Il s’agit d’un continuum : des croyances rigides aux pensées obsessionnelles, aux expériences psychotiques et enfin à la schizophrénie.
C'est un continuum : des croyances rigides, en passant par les pensées obsessionnelles, jusqu'aux expériences psychotiques et finalement la schizophrénie.


<span id="Rigiditeit_en_vaste_overtuigingen"></span>
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== Rigidité et convictions ==
== Rigidité et convictions ==


Avec une pensée au premier degré très forte, la première interprétation est confirmée encore et encore.
Dans la pensée de premier degré très forte, la première interprétation est constamment reconfirmée.
Exemples:
Exemples :
Quelqu’un qui a appris dans sa jeunesse qu’on ne peut pas faire confiance aux femmes verra plus tard chaque problème dans les relations comme une preuve de cette idée.
* Quelqu'un qui a appris dans son enfance que « les femmes ne sont pas dignes de confiance » verra plus tard chaque problème relationnel comme une preuve de cette idée.
* Sous une forme extrême, cela conduit à des mouvements tels que les ''incels'' : des hommes qui réinterprètent les déceptions dans les relations comme la preuve que toutes les femmes sont mauvaises ou manipulatrices.
* Sous une forme extrême, cela conduit à des mouvements comme les « incels » : des hommes qui réinterprètent les déceptions relationnelles comme la preuve que toutes les femmes sont mauvaises ou manipulatrices.
Les croyances religieuses peuvent aussi devenir rigides de cette manière : ''nous avons la vérité, le reste du monde ne l’a pas''. Tout conflit avec les non-croyants devient ainsi une confirmation du droit.
* Les croyances religieuses peuvent également devenir rigides de cette manière : "nous détenons la vérité, pas le reste du monde." Chaque conflit avec des non-croyants devient ainsi une confirmation de leur bon droit.


<span id="Van_rigiditeit_naar_dwanggedachten"></span>
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== De la rigidité aux pensées obsessionnelles ==
== De la rigidité aux pensées obsessionnelles ==


Lorsque la rigidité devient plus forte, des pensées obsessionnelles surgissent.
Lorsque la rigidité s'accentue, des pensées obsessionnelles apparaissent.
Exemples:
Exemples :
* Être convaincu que lors d’un week-end de jeunesse, vous encourageriez quelqu’un à mettre ses doigts dans une orbite, afin que vous n’osiez pas y aller du tout.
* Être convaincu que, lors d'un week-end pour jeunes, vous pourriez pousser quelqu'un à mettre ses doigts dans une prise électrique, ce qui vous empêche complètement d'y aller.
* Être convaincu qu’un collègue commet une fraude ; Chaque petit détail semble confirmer ce soupçon.
* Être convaincu qu'un collègue fraude ; chaque petit détail semble confirmer cette suspicion.
* Être convaincu que votre partenaire vous trompe.
* Être convaincu que votre partenaire vous trompe.
* Être convaincu que vous avez une maladie grave (hypocondrie).
* Être convaincu d'avoir une maladie grave (hypocondrie).
* Être convaincu que vous êtes en surpoids, ce qui peut conduire à l’anorexie.
* Être convaincu d'être trop lourd, ce qui peut conduire à l'anorexie.
* Peur de la contamination et comportement obsessionnel compulsif (TOC).
* Manière de propreté et comportement obsessionnel compulsif (TOC).


<span id="Naar_psychose_en_schizofrenie"></span>
<span id="Naar_psychose_en_schizofrenie"></span>
==Psychose et schizophrénie==
==Psychose et schizophrénie==


Lorsque la compulsion devient trop forte, la réalité elle-même peut commencer à se déformer.
Lorsque l'obsession devient trop forte, la réalité elle-même peut se déformer.
* Les sens dépendent en grande partie du contexte. Lorsque ce système est perturbé, les sons, les images ou les odeurs peuvent être mal interprétés.
* Les sens dépendent largement du contexte. Lorsque ce système est perturbé, les sons, les images ou les odeurs peuvent être mal interprétés.
* Au début, quelqu’un se rend parfois compte que ce n’est pas réel.
* Au début, la personne se rend parfois encore compte que ce n'est pas réel.
* Peu à peu, cette distinction s’estompe.
* Progressivement, cette distinction s'estompe.
* Lorsque la déformation devient permanente, on parle de schizophrénie.   
* Lorsque la déformation devient permanente, on parle de schizophrénie.   


Regel 44: Regel 44:
== Résumé ==
== Résumé ==


Une réflexion très forte au premier degré peut donc conduire à une échelle mobile :
La pensée de premier degré très forte peut donc mener à une pente glissante :
Des croyances rigides → aux pensées compulsives, → à la psychose, à la → et enfin à la schizophrénie.   
des croyances rigides → aux pensées obsessionnelles → à la psychose → et finalement à la schizophrénie.   


Le facteur commun est le manque de sensibilité au contexte, ce qui fait qu’une personne est de plus en plus coincée dans une interprétation unilatérale de la réalité.
Le facteur commun est le manque de sensibilité contextuelle, ce qui fait que quelqu'un s'enlise de plus en plus dans une interprétation unilatérale de la réalité.

Huidige versie van 25 sep 2025 15:49

Très forte pensée au premier degré

Pensée au premier degré très forte

Pour relativiser les événements, vous avez besoin de contexte. Celui qui manque de cette capacité reste souvent bloqué dans sa première pensée ou conviction. C'est ce que nous appelons la pensée de premier degré très forte.

C'est un continuum : des croyances rigides, en passant par les pensées obsessionnelles, jusqu'aux expériences psychotiques et finalement la schizophrénie.

Rigidité et convictions

Dans la pensée de premier degré très forte, la première interprétation est constamment reconfirmée. Exemples :

  • Quelqu'un qui a appris dans son enfance que « les femmes ne sont pas dignes de confiance » verra plus tard chaque problème relationnel comme une preuve de cette idée.
  • Sous une forme extrême, cela conduit à des mouvements comme les « incels » : des hommes qui réinterprètent les déceptions relationnelles comme la preuve que toutes les femmes sont mauvaises ou manipulatrices.
  • Les croyances religieuses peuvent également devenir rigides de cette manière : "nous détenons la vérité, pas le reste du monde." Chaque conflit avec des non-croyants devient ainsi une confirmation de leur bon droit.

De la rigidité aux pensées obsessionnelles

Lorsque la rigidité s'accentue, des pensées obsessionnelles apparaissent. Exemples :

  • Être convaincu que, lors d'un week-end pour jeunes, vous pourriez pousser quelqu'un à mettre ses doigts dans une prise électrique, ce qui vous empêche complètement d'y aller.
  • Être convaincu qu'un collègue fraude ; chaque petit détail semble confirmer cette suspicion.
  • Être convaincu que votre partenaire vous trompe.
  • Être convaincu d'avoir une maladie grave (hypocondrie).
  • Être convaincu d'être trop lourd, ce qui peut conduire à l'anorexie.
  • Manière de propreté et comportement obsessionnel compulsif (TOC).

Psychose et schizophrénie

Lorsque l'obsession devient trop forte, la réalité elle-même peut se déformer.

  • Les sens dépendent largement du contexte. Lorsque ce système est perturbé, les sons, les images ou les odeurs peuvent être mal interprétés.
  • Au début, la personne se rend parfois encore compte que ce n'est pas réel.
  • Progressivement, cette distinction s'estompe.
  • Lorsque la déformation devient permanente, on parle de schizophrénie.

Résumé

La pensée de premier degré très forte peut donc mener à une pente glissante : des croyances rigides → aux pensées obsessionnelles → à la psychose → et finalement à la schizophrénie.

Le facteur commun est le manque de sensibilité contextuelle, ce qui fait que quelqu'un s'enlise de plus en plus dans une interprétation unilatérale de la réalité.