Persoonlijkheidsstoornissen/fr: verschil tussen versies
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{{Casus|Sciensano, une institution indépendante du gouvernement belge, a | {{Casus|Sciensano, une institution indépendante du gouvernement belge, a émis les directives concernant les tests et la quarantaine. Cependant, certains voyaient en Sciensano une 'structure de pouvoir' des laboratoires belges. Il a été dit que Sciensano et les laboratoires belges ne font qu'un, parce que Sciensano effectue le contrôle de qualité des laboratoires. Sciensano fait effectivement le contrôle de qualité, mais aussi en tant qu' 'institution indépendante' du gouvernement, et non des laboratoires eux-mêmes. Mais cela est déjà beaucoup plus complexe, et pour le comprendre, il faut de la ' patience', ce qui est difficile pour quelqu'un qui s'appuie principalement sur la 'pensée de premier degré'.}} | ||
* ''' | * '''Schizoïde''' — retrait des interactions sociales comme réaction compréhensible à un monde accablant et difficile à contextualiser. | ||
* '''Schizotypique''' — comportement excentrique, | * '''Schizotypique''' — comportement excentrique, **pensée magique**, idées de référence. Avec une intégration contextuelle limitée, les schémas accidentels sont considérés comme significatifs ; cela se situe sur un continuum vers la psychose. | ||
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* ''Antisocial''' | * '''Antisocial''' — la pensée égocentrique/transactionnelle peut conduire à la violation de règles lorsque les conséquences pour les autres ne sont pas prises en compte. Il s'agit souvent d'un mécanisme d'adaptation maladroit, et pas toujours d'une « méchanceté » intentionnelle. | ||
* '''Borderline''' — réponse émotionnelle très forte avec | * '''Borderline''' — réponse émotionnelle très forte avec une **empathie cognitive** limitée pour encadrer ces émotions ; difficulté à montrer l'émotion appropriée en fonction du contexte. | ||
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* '''Narcissique''' | * '''Narcissique''' — l'estime de soi vulnérable est protégée par des fantasmes de grandeur ou de supériorité. L'empathie cognitive limitée et un focus contextuel étroit font manquer les signaux des autres ; cela peut sembler froid ou condescendant, mais est souvent un mécanisme d'adaptation rigide pour réduire l'imprévisibilité. Voir aussi [[Special:MyLanguage/Denkspiegel-effect in de zorg#Pseudo-narcisme|pseudo-narcissisme]] comme mauvaise interprétation en cas de décalage des styles de pensée. | ||
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* ''' | * '''Dépendante''' — s'aligner sur quelqu'un qui apporte de l'« ordre » dans la complexité ; peut s'avérer soutenant ou toxique selon le partenaire (par ex. avec un partenaire narcissique). | ||
* '''Trouble de la personnalité | * '''Trouble de la personnalité obsessionnel-compulsif''' — rigidité, perfectionnisme et contrôle pour rendre la complexité prévisible. Lié à [[Special:MyLanguage/Heel sterk eerstegraads denken|la pensée de premier degré très forte]]. | ||
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Du point de vue de la pensée contextuelle, l'accent se déplace de la « déviance » vers la '''stratégie''' : de nombreuses caractéristiques des troubles de la personnalité (TP) sont des tentatives pour trouver un ancrage face à une intégration contextuelle limitée. | |||
Ceci explique le retrait (schizoïde), la recherche de schémas (schizotypique), la dérégulation émotionnelle (borderline), la réaction transactionnelle/égocentrique (antisocial, narcissique), l'évitement (évitante), l'organisation dépendante (dépendante) et le contrôle rigide (obsessionnel-compulsif). | |||
Le continuum touche à [[Special:MyLanguage/Heel sterk eerstegraads denken|la pensée de premier degré très forte]] : de la rigidité, via l'obsession, aux expériences psychotiques. | |||
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Versie van 25 sep 2025 15:23
Définition
Selon le DSM, un trouble de la personnalité est un modèle durable d'expériences intérieures et de comportements qui s'écarte des attentes culturelles. Le modèle est :
- pervasif (présent dans de nombreuses situations)
- rigide (difficilement adaptable)
- à début précoce (adolescence ou début de l'âge adulte)
- et cause une détresse ou des limitations significatives dans le fonctionnement.
Recadrer à partir de la réflexion contextuelle
Dans le cadre de ce projet, nous examinons les troubles de la personnalité à partir de l'idée que la cécité contextuelle et les déficits dans la pensée complexe en sont la cause fondamentale. De nombreux comportements considérés comme "étranges" ou "déviants" peuvent être compris comme un moyen de survivre dans une société qui repose fortement sur la sensibilité contextuelle.
Un problème fondamental ici est le manque de confiance de base. Sans la possibilité d'intégrer correctement les intentions, les lignes de temps et les schémas, la confiance devient fragile. Ceci explique pourquoi dans différents troubles de la personnalité (par ex. borderline, paranoïaques), la confiance se transforme rapidement en suspicion ou en crise émotionnelle.
Cluster A — étrange et excentrique
- Paranoïaque — interprétation très forte de premier degré et méfiante ; les structures complexes sont simplifiées en "préméditation" ou "conspiration".
- Schizoïde — retrait des interactions sociales comme réaction compréhensible à un monde accablant et difficile à contextualiser.
- Schizotypique — comportement excentrique, **pensée magique**, idées de référence. Avec une intégration contextuelle limitée, les schémas accidentels sont considérés comme significatifs ; cela se situe sur un continuum vers la psychose.
Groupe B — émotionnel et imprévisible
- Antisocial — la pensée égocentrique/transactionnelle peut conduire à la violation de règles lorsque les conséquences pour les autres ne sont pas prises en compte. Il s'agit souvent d'un mécanisme d'adaptation maladroit, et pas toujours d'une « méchanceté » intentionnelle.
- Borderline — réponse émotionnelle très forte avec une **empathie cognitive** limitée pour encadrer ces émotions ; difficulté à montrer l'émotion appropriée en fonction du contexte.
- Histrionique — accent mis sur l'expression sans ajustement suffisant à la situation et au public ; les émotions semblent « exagérées » car l'intégration contextuelle fait défaut.
- Narcissique — l'estime de soi vulnérable est protégée par des fantasmes de grandeur ou de supériorité. L'empathie cognitive limitée et un focus contextuel étroit font manquer les signaux des autres ; cela peut sembler froid ou condescendant, mais est souvent un mécanisme d'adaptation rigide pour réduire l'imprévisibilité. Voir aussi pseudo-narcissisme comme mauvaise interprétation en cas de décalage des styles de pensée.
Groupe C — anxieux et incertain
- Évitante — l'évitement comme stratégie lorsque le contexte semble trop complexe ou socialement imprévisible.
- Dépendante — s'aligner sur quelqu'un qui apporte de l'« ordre » dans la complexité ; peut s'avérer soutenant ou toxique selon le partenaire (par ex. avec un partenaire narcissique).
- Trouble de la personnalité obsessionnel-compulsif — rigidité, perfectionnisme et contrôle pour rendre la complexité prévisible. Lié à la pensée de premier degré très forte.
Résumé
Du point de vue de la pensée contextuelle, l'accent se déplace de la « déviance » vers la stratégie : de nombreuses caractéristiques des troubles de la personnalité (TP) sont des tentatives pour trouver un ancrage face à une intégration contextuelle limitée. Ceci explique le retrait (schizoïde), la recherche de schémas (schizotypique), la dérégulation émotionnelle (borderline), la réaction transactionnelle/égocentrique (antisocial, narcissique), l'évitement (évitante), l'organisation dépendante (dépendante) et le contrôle rigide (obsessionnel-compulsif). Le continuum touche à la pensée de premier degré très forte : de la rigidité, via l'obsession, aux expériences psychotiques.