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FAQ

Uit Context Thinking
Versie door Kthomeer (overleg | bijdragen) op 12 okt 2025 om 15:02 (Nieuwe pagina aangemaakt met '=== Est-ce vraiment mentir ? === Mentir suppose une intention de tromper et une conscience des conséquences. Chez les personnes autistes, ce second aspect manque souvent : elles perçoivent moins bien le contexte global et les effets à long terme. Le comportement résulte donc plutôt d’une intégration contextuelle limitée que d’un manque d’honnêteté ou de volonté morale.')

Foire aux questions

Je pense que mon patron est un narcissique. Comment dois-je gérer cela ?

Le terme narcissique en psychiatrie renvoie à un trouble de la personnalité selon le DSM. Cependant, ce diagnostic dit peu de choses sur l’individualité d’une personne ou sur son fonctionnement dans une organisation. Dans le cadre de Context Thinking, une explication plus simple s’applique souvent : le supérieur est probablement à faible contexte.

Pensée à faible contexte

De nombreux supérieurs perçus comme "narcissiques" sont en réalité à faible contexte.

  • Ils raisonnent surtout en relations de premier degré : si A, alors B.
  • Cela présente des avantages pour une entreprise : orientation vers les objectifs, efficacité, décisions claires.
  • Mais il y a aussi des limites : moins de sens des nuances, moins de changement de perspective, et un risque accru de malentendus dans les relations humaines.

Mécanismes de coping

Un patron développe souvent des stratégies de coping pour gérer des situations complexes.

  • Il/elle n’est généralement pas conscient(e) que ces stratégies résolvent surtout des problèmes à court terme mais peuvent être nuisibles au climat d’équipe à long terme.
  • Exemples : contrôles excessifs, évitement des conversations émotionnelles, ou décisions autoritaires pour compenser l’insécurité.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Conseils pratiques

  • Communiquez de façon concrète et claire. Évitez les allusions implicites ou les suggestions vagues ; expliquez ce que vous voulez dire.
  • Reconnaissez les points forts. Soulignez l’efficacité ou l’orientation vers les résultats de votre patron ; cela renforce la confiance.
  • Protégez vos propres limites. Ne vous laissez pas entraîner dans un caretaking excessif.
  • Ajoutez du contexte là où c’est possible. Apportez de la nuance dans les conversations, proposez des perspectives alternatives, et faites-le calmement et factuellement.
  • Cherchez du soutien. Discutez des situations avec des collègues ou un conseiller de confiance, afin de ne pas vous surcharger.

Conclusion

Tout patron difficile n’est pas un "narcissique". Il s’agit plus souvent d’une pensée à faible contexte : forte en clarté et en action, mais vulnérable à la vision en tunnel et aux malentendus relationnels. Comprendre cela vous permet de mieux vous ajuster, d’avoir des attentes plus réalistes et de collaborer plus constructivement.

Les personnes autistes ne mentent pas, n’est-ce pas ?

Beaucoup considèrent l’honnêteté comme une caractéristique typique de l’autisme. Il est vrai que les personnes autistes communiquent souvent de manière littérale et directe, mais cela ne signifie pas qu’elles ne cachent ou n’adaptent jamais la vérité. L’essentiel est de comprendre pourquoi elles le font.

Cécité contextuelle et vérité

L’autisme s’accompagne souvent d’une cécité contextuelle — une difficulté à situer les événements dans un cadre plus large. Là où d’autres tiennent spontanément compte des nuances (le bon moment, le ton approprié), la personne autiste se concentre surtout sur la justesse factuelle ou sur les conséquences immédiates.

  • Pour elle, la « vérité » est quelque chose de concret — ce qui est littéralement vu ou pensé.
  • Ainsi, des propos factuellement corrects peuvent paraître socialement inadaptés.
  • À l’inverse, taire ou modifier une information peut sembler une manière de préserver la paix,
 sans intention consciente de tromper.

Pensée transactionnelle et égocentrique

Lorsqu’une personne autiste « ment », ce n’est généralement pas par manipulation malveillante, mais plutôt à travers un comportement transactionnel ou une pensée égocentrique. Ce comportement peut avoir un effet manipulateur — il influence la réaction de l’autre — mais l’intention sous-jacente est le plus souvent pratique ou protectrice, et non calculée.


Casus
Un enfant autiste ne dit pas à son père que le voisin a été agressif.

Il pense : « Si je le dis, je ne pourrai plus aller jouer chez les voisins. » L’enfant manipule l’information pour protéger un besoin immédiat : maintenir le calme et conserver l’accès à la maison du voisin (comportement transactionnel). À long terme, cela crée pourtant d’autres problèmes :

le père peut avoir moins confiance en l’enfant, et un incident chez le voisin aurait pu être évité si la vérité avait été dite.


Est-ce vraiment mentir ?

Mentir suppose une intention de tromper et une conscience des conséquences. Chez les personnes autistes, ce second aspect manque souvent : elles perçoivent moins bien le contexte global et les effets à long terme. Le comportement résulte donc plutôt d’une intégration contextuelle limitée que d’un manque d’honnêteté ou de volonté morale.

Wat helpt in communicatie

  • Stel verduidelijkende vragen in plaats van te oordelen.
  • Geef expliciet aan waarom waarheid of openheid belangrijk is in die situatie.
  • Benoem gevolgen op korte én lange termijn, zodat de context zichtbaar wordt.
  • Erken dat “waarheid” verschillende lagen heeft — feitelijk, sociaal en emotioneel.

Conclusie

Mensen met autisme kunnen de waarheid soms bewust aanpassen om een gewenste reactie uit te lokken of spanning te vermijden — dat is in zekere zin manipulatie, maar niet van het berekende of kwaadwillige type. Het is een korte-termijnstrategie die voortkomt uit beperkt contextueel inzicht en de behoefte om orde of voorspelbaarheid te behouden. Door dit te begrijpen, kunnen misverstanden verminderd en vertrouwen hersteld worden.