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Plus de diagnostics grâce à moins de contextualisation

Uit Context Thinking
Versie door Kthomeer (overleg | bijdragen) op 25 sep 2025 om 21:48
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Au cours des dernières années, nous constatons une forte augmentation des diagnostics d’autisme et d’autres classifications psychiatriques. Une part importante de cette évolution peut s’expliquer par le fait que l’on accorde de moins en moins d’attention au contexte dans la société et dans les soins.

Deux causes structurelles

  • La société est devenue plus complexe :
    • autrefois, la religion ou l’idéologie offraient des cadres clairs
    • aujourd’hui, il y a une surabondance d’informations, surtout via les réseaux sociaux
    • cela exige davantage de sensibilité au contexte de chaque individu
  • Le filet informel s’est affaibli :
    • les deux parents travaillent
    • les grands-parents sont moins disponibles
    • les voisins ne jouent pratiquement plus de rôle
    • les personnes qui ont du mal à contextualiser sont plus rapidement exclues

Conséquence

Le nombre de personnes atteintes de cécité contextuelle reste relativement constant, mais :

  • auparavant, elles étaient soutenues par des cadres clairs et un réseau social fort
  • elles rencontrent désormais plus souvent des problèmes
  • par conséquent, elles sont plus rapidement diagnostiquées avec une étiquette psychiatrique, telle que l'autisme

Note critique

Un plus grand nombre de diagnostics ne signifie donc pas automatiquement qu'il y a "plus d'autisme" ou "plus de dépression". Cela peut tout aussi bien indiquer une société qui tient moins compte des différences de sensibilité contextuelle.

En conclusion

Le surdiagnostic survient lorsque nous contextualisons trop peu. Plus nous intégrons le contexte dans les soins et la société, moins il y a besoin d'étiquettes psychiatriques.